RIVECHANT     


Deuxième Geste :

Quand les rivières devinrent rouges
 

Jour du labeur, 13 Calistril de l’an 4711 : 

Après quelques jours de voyage en direction du sud, nous finîmes par découvrir des cadavres d’animaux (ours, cerfs, sangliers…), massacrés par des créatures bien trop grandes et avec des griffes trop humanoïdes pour que ce soit d’autres animaux. Nous décidâmes de continuer à suivre les traces a quelque distance afin d’éviter d’être trop facilement repérés, et Kyras partit en éclaireur. Quelques temps plus tard, il revint vers nous en nous précisant avoir trouvé une piste. Nous approchant discrètement, nous arrivâmes presque une heure plus tard à la lisière de la foret dense que nous venions de traverser, pour nous trouver devant un flanc de colline avec un à pic en calcaire, qu’un chemin empruntait pour mener jusqu’à une ouverture, sculptée dans la roche de la falaise, et surmontée d’une tour de facture naine. Grâce aux yeux acérés de Kyras, nous repérions une sentinelle troll en haut de la tour. Voyant que l’endroit était fortifié naturellement et risquait d’être difficile à prendre d’assaut, nous commencions à réfléchir sur la meilleure stratégie à adopter. Mais sur ces entrefaites, nous vîmes sortir de l’endroit et descendre le long du chemin à flanc de falaise, quatre trolls et des sortes de mastiffs géants (adaptés a la taille des trolls). Nous nous dissimulions rapidement, mais ils me repérèrent, et je décidai de les attirer vers moi, à l’intérieur de la foret, afin de laisser l’opportunité à mes camarades de prendre les trolls à revers. J’éliminai rapidement les 2 mastiffs qui me faisaient face, juste avant qu’un troll ne prenne la suite. De manière surprenante, nous arrivions à nous défaire assez facilement des trolls : Desna avait dû se pencher sur notre sort ! Nous décidions ensuite de nous préparer à la venue des trolls suivants qui devaient venir investiguer le sort de leurs camarades…. Mais rien ne vint!Plusieurs heures plus tard, nous nous décidions à prendre le chemin inverse et à entrer dans la forteresse (naine) des trolls.


Une fois à l’intérieur, nous nous débarrassions de la sentinelle, puis prenions les escaliers qui descendaient dans les profondeurs du fort.Une fois de plus, nous envoyâmes Kyras en éclaireur, qui découvrit une grande salle, jonchée de morceaux de cadavres, tous humanoïdes, de différentes tailles, avec un troll assis à une table,entrain de …. Festoyer, et de donner à manger à son mastiff, tandis qu’un gnome tremblait de frayeur dans la cage qui se trouvait posée sur la table. J’avançais près de Kyras, et découvrait que le gnome en question n’était autre que celui qui menait l’expédition que nous avions sorti du fleuve il y avait de cela plusieurs mois, et qui avait eu un comportement pour le moins rustre vis-à-vis de mes compagnons et moi. Voyant que la vie s’était chargée de lui montrer quelles étaient les conséquences de décisions motivées par l’orgueil, nous attaquâmes le troll et le mastiff, qui ne firent pas long feu face à nos forces combinées. 

Libérant le gnome, celui-ci nous fixa d’un regard hagard, puis, nous reconnaissant, se confondit en remerciements et balbutiements, expliquant avoir assisté à la fin atroces de ses compagnons. Mais lorsque nous lui annonçâmes que nous venions détruire l’infestation de trolls présents dans la forteresse, il nous regarda comme si nous étions fous et nous prévint qu’il nous attendrait dehors et nous souhaita bonne chance sans trop y croire. N’attendant pas que d’autres trolls arrivent dans la pièce, nous envoyâmes de nouveau Kyras en éclaireur dans la pièce suivante, qui contenait d’innombrables affaires entassées en monceaux énormes, vestiges des pillages des trolls dans les endroits alentours. Alors que Kyras continuait à avancer, un bruit de pas sourds se fit entendre, et l’ombre d’une silhouette monstrueuse se projeta dans la pièce ; nous vîmes Kyras revenir prestement, tandis qu’une créature difforme et gigantesque apparaissait en se penchant pour entrer dans la pièce, malgré les cinq mètres de hauteur du plafond ! Un troll à deux têtes !

Hargulka
J’entamais le combat avec Kalum, tandis qu’octavia envoyait ses sorts de feu à distance et que Kyras perçait le dos du troll avec ses attaques sournoises. Nous commencions à prendre l’ascendant sur cette créature de cauchemar, quand d’autres bruits nous parvinrent aux oreilles ! Deux autres trolls arrivaient, avec un mastiff troll en laisse ! Nous reculâmes prestement dans l’escalier qui menait à la salle, de manière à avoir un front plus tenable, mais les coups effroyablement puissants des trolls perçaient nos défenses, et bientôt, le chef des trolls leva sa main vers nous, marmonnant une incantation et commençant à faire apparaitre dans sa main une….BOULE DE FEU ?!?! Sans réfléchir, je lançai quelques missiles magiques dans sa direction qui le touchèrent et lui firent perdre sa concentration ! Nous l’avions échappé belle, et de justesse ! Furieux d’avoir été interrompu, le chef, Hargulka (il n’arrêtait pas de dire son nom), s’avança et d’un revers brutal de son fléau, envoya Kyras retomber deux mètres en arrière, inconscient. Juste après, il commença à me faire subir le même traitement mais heureusement Kalum me soignait et Octavia continuait d’envoyer ses sorts de feu sur le troll ! J’en appelai à ma déesse, et plaçai quelques coups judicieux, puis, alors qu’après avoir reçu plusieurs coups de fléau, je sentais ma conscience vaciller, j’envoyai un coup en cercle rageur qui décapita promptement le chef troll ! Kalum finissant de soigner Kyras qui agonisait, nous reprîmes le dessus et terminèrent les trolls restant (octavia se chargeant à distance du troll à deux têtes qui ne pouvait s’avancer dans l’escalier, trop étroit pour lui). Nous finissions de nettoyer l’endroit, éliminant les quelques trolls restants, puis nous fouillions l’endroit à la recherche de la hache des ancêtres de Kalum, « Tison ». 

Nous trouvions de nombreux objets et richesses mais aucune hache naine que reconnut Kalum. Néanmoins, un message fut trouvé dans les affaires d’Hargulka, écrite en Aklo, un langage d’êtres interplanaires. Signé d’un –ou une- Zohir Totek, elle remerciait Hargulka pour lui avoir remis la Hache de Kalum. Avec la lettre, se trouvait un médaillon magique puissant, qu’Octavia reconnut pour avoir des propriétés de transport magique, mais ne put en savoir davantage et devait l’étudier de manière plus approfondie dans son laboratoire. De plus, des cartes sommaires épinglées aux murs montraient que les attaques que faisaient les trolls n’étaient pas faites au hasard, mais suivaient un plan précis, et que, curieusement, les endroits habités par des fées étaient évités. Après avoir fini de nettoyer l’endroit et remarqué la possibilité de le réhabiliter en fort, nous récupérions Jubilost, le gnome que nous avions sauvé, et repartions vers la capitale. 
 
 
Jour du feu, 16 Calistril de l’an 4711 : 

Lorsque nous vîmes s’élever à l’horizon, alors que nous approchions de la capitale, plusieurs colonnes de fumée sombre, nous avions compris que quelque chose de grave s’était passé. Nous mettant à courir, nous arrivions, sortant de la lisière de la foret, devant un spectacle de désolation : la portion de la capitale qui n’était pas encore encerclée par l’enceinte de pierre, mais qui dépendait encore d’une palissade en bois, avait été enfoncée comme un fétu de paille, laissant un trou béant à sa place. Des feux s’étaient déclarés à plusieurs endroits au sein de la ville, mais pas de traces d’armée ennemie, ou de combat. Au fur et à mesure que nous nous approchions en courant, la réalité du responsable de cette catastrophe devenait évidente, même si elle était difficile à croire : un animal gigantesque, qui avait laissé des traces à l’avenant, avait enfoncé la palissade et semé la désolation dans la ville. Nous faisions rapidement le compte, et, voyant Linzy et Kesten, demandèrent des précisions : un Hibours gigantesque, plus grand que les maisons de la ville, avait surgi en rugissant de la foret et couru jusqu’à Boisoleil, enfoncé la palissade, et ravagé la cité, mais avait pu être suffisamment retenu, au prix de nombreux morts, pour qu’il rebrousse chemin, et reparte en direction de la foret.  


 

accompagner pour une partie de chasse particulière. Elle ne demandait que ça…. 

Amiri trouva rapidement les traces de la créature, qui se dirigeait vers le sud est, et avait pris la direction du gué au nord de la capitale. Pour ne pas perdre de temps, nous primes une barque de pêcheur et traversèrent le lac, pour repartir à pied immédiatement. Plusieurs jours après, nous finîmes par arriver non loin des rives de la petite Sellen, jusqu’à un flanc de colline, ou, dans la pénombre du sous bois environnant, s’ouvrait une caverne énorme, d’environ 6 mètres de haut. Nous entrâmes prudemment dans la pénombre de la salle rocheuse, quand nous fumes attaqués soudainement par un élémentaire de terre qui sortit du mur de la caverne ; peu de temps après le début du combat, de l’ouverture d’une grotte voisine arriva une créature énorme faite de terre et végétaux amalgamés qui prit part à l’affrontement, et rendit encore un peu plus difficile le combat. Et alors que nous avions presque terrassé la créature végétale, des bruits inquiétants se firent entendre au niveau de l’autre sortie de la grotte, qui menait plus profondément dans l’antre : alertés par les bruits du combat, six araignées géantes, se précipitèrent dans la caverne dans notre direction, tandis que des bruits de pas, faisant vibrer le sol rocheux, se rapprochaient de nous. Tandis que nous arrivions à maitriser les araignées, la créature responsable de ces bruits de pas sourds arriva, et nous vîmes enfin de nos yeux le Hibours géant qui avait fait tant de dégâts dans la ville ! La caverne, qui culminait à dix mètres de haut lui permettait juste de se mouvoir avec aisance, mais la lumière magique que nous émettions permettait à peine de l’éclairer en totalité, tel une montagne ayant pris vie et venant punir ceux qui avaient profané son lieu de villégiature ! 


Je me lançai à l’assaut de cette créature, mais sa taille n’avait d’égal que sa vélocité, et deux coups de griffes de sa part me laissèrent ensanglanté au sol, tandis qu’il me saisissait afin de me porter à son bec, pour probablement me désosser comme un homard, et ce, malgré mes coups d’épée frénétiques pour me dégager de cette périlleuse situation. 

Heureusement, l’intervention de Kalum et Amiri me sauva la vie, forçant le Hibours à me jeter au loin pour se concentrer sur mes compagnons. Le choc de l’atterrissage fut si rude que je perdis conscience.Je rouvrais les yeux, tandis que Kalum finissait de laisser la magie de Torag infuser mon corps. Je me dressai rapidement, le corps douloureux à crier, couvert de sang plus ou moins séché, pour voir Amiri dans les serres de la créature, asséner coup après coup de son énorme épée, créant des brèches vermillons dans sa fourrure, et forçant le Hibours à l’envoyer au loin pour ne pas subir les piqûres acérées de la guerrière barbare. Je profitais de l’opportunité pour utiliser le collier de feu que nous avions récupéré sur le chef troll Hargulka, et envoyait une puissante boule de feu sur la créature, qui fut subitement noyée dans une explosion assourdissante de flammes, illuminant subitement toute la caverne. Hurlant de douleur, brûlant et prenant feu à différents endroits, le Hibours se tourna vers moi et commença à nous charger, moi et Kalum. Alors que nous nous vîmes finir en crêpe sous les pattes de cette montagne de poils et de muscles, un trait de feu intense traversa la caverne, ainsi que le crâne du monstre, qui fut tué net –encore une fois grâce à l’intervention in extremis d’Octavia, qui nous sauvait tous les deux d’une mort certaine.

Nous avancions ensuite dans le reste de l’antre, et découvrions des cadavres d’hommes et de gnomes, non loin du cadavre d’un autre Hibours géant et de deux petits, morts d’inanition. Un troisième était en état de dénutrition avancé, mais encore vivant (et que nous décidâmes de sauver d’une mort certaine en l’emmenant avec nous). En fouillant les cadavres, nous découvrions un anneau étrange que portait celui qui semblait le mieux équipé-probablement le meneur. De plus, nous avions remarqué que le Hibours mâle, que nous avions réussi à vaincre grâce à Octavia, portait un harnais en cuir de grande qualité, comme si quelqu’un avait prévu de le monter. En outre, en examinant longuement l’anneau, Octavia découvrit une trace infime de magie maudite, mais ne pouvait en déterminer le but exact. Encore une énigme qui venait s’ajouter à plusieurs autres non résolues : la licorne tuée avec la corne manquante, la stratégie relativement raffinée des trolls,… 


Nous repartîmes de l’antre de l’Hibours avec un de ses petits et avec plus de questions que lorsque nous y étions entrés… 


Ce n’était de plus pas les nouvelles de la mort soudaine de Grigory dans sa cellule du château, par le biais d’un sort necromantique de Dessèchement, comme nous le confirma Octavia, qui allait nous rassurer.  

 

Jour du feu, 8 Sarenith de l’an 4711 :


(Reprise du récit par Linzy). Quatre mois s’étaient passés depuis le retour de nos vaillants
héros au sein de leur cité, et le moins que l’on pouvait dire, c’était que nous n’avions  pas chômé ! Notre baron avait accordé un début de versement de fonds aux époux Lezbin, et les travaux de construction de la mairie de Tatzlford avaient débuté. La peau du Hibours géant , que Teros et nos compagnons avaient défait, surplombait désormais le trône du baron dans le grand hall des réceptions, montrant à tous l’un des plus haut faits d’armes de notre baronnie contre ses agresseurs.
La capitale s’agrandissait également, une citerne d’eau avait été construite au cas où des incendies, comme ceux consécutifs à l’attaque du hibours, se déclareraient à l’avenir. Les routes se développaient toujours plus loin, apportant à la baronnie une économie de plus en plus florissante, facilitant les échanges intra et extraterritoriaux ; et la bibliothèque avait laissé enfin la place, après plusieurs mois de travaux, à une académie en bonne et due forme, un haut lieu de savoir qui distinguait déjà Boisoleil de la plupart des villes alentours (dans le sens où le savoir était dispensé librement et favorisait le développement de la pensée personnelle, pas comme un roi vain et pompeux dirigeant un royaume proche, et dont j’avais fréquenté les bancs d’une soi-disant « académie des arts » plus dévouée a produire des flagorneurs de la dernière espèce que des artistes au sens propre du terme ! Prends en de la graine, Irovetti !). 

Mais nous étions sur nos gardes, car Kyras et son réseau de surveillance qu’il continuait de mettre en place avait permis de démanteler un complot commandité apparemment par les
jardiniers gris de Galt pour renverser notre baronnie florissante (trop de liberté dans nos contrées, je suppose) ! Les beaux jours étaient également revenus et la bonne humeur qui régnait ne permettait pas d’assombrir les cœurs, surtout lorsqu’Octavia vint prévenir Teros qu’elle avait réussi à comprendre le fonctionnement de l’amulette découverte dans le repaire du chef troll Hargulka. Kalum, qui l’accompagnait, était excité comme une puce ! Enfin, pour un nain je veux dire ; il ne sautait pas en l’air, comme moi, mais esquissait un sourire inhabituel chez lui, probablement signe d’une grande jubilation intérieure ! Octavia nous prévint également que la destination de l’amulette était probablement dans les Terres
Sombres, ce qui était malgré tout peu rassurant! Néanmoins il en fallait plus pour décourager notre vaillant Baron, et il disparu dans un halo de lumière, accompagné de Kalum, Octavia, et Shensae (que Teros avait sollicité expressément, et qui avait acquiescé avec enthousiasme). 


Jour du feu, 22 Sarenith de l’an 4711 :


(Reprise du récit par Teros). Après que la lumière du sort se soit dissipée, nous nous retrouvions dans les ténèbres, aucune lumière visible… un sort de lumière plus tard, une plateforme en bois était visible sous nos pieds, et son rebord plongeait dans un vide abyssal. Nous avançâmes prudemment à l’aveugle, quand une créature qui semblait garder les lieux, une sorte de pieuvre géante faite de végétation, nous tomba dessus du plafond et nous attaqua. Quelques secondes plus tars, nous en étions débarrassés (à l’intérieur se trouvait une figurine magique étrange, contenant une fiole avec un liquide rougeâtre). Quelques mètres plus loin, une cage suspendue à des stalactites énormes à l’intérieur de laquelle se trouvaient 2 guerriers nain, dans un état d’épuisement avancé, apparemment dénutris et déshydratés. Nous les soignions après avoir eu raison de la serrure, et ils nous expliquèrent qu’ils faisaient partie d’un groupe d’une centaine de nains partis de Darvarn rechercher également la hache que recherche aussi Kalum. 

Mais ils avaient sous estimé les dangers des terres sombres, et tous sont morts, sauf une dizaine qui ont réussi à arriver jusqu’où nous nous trouvions, la tour inversée, au sommet de laquelle nous nous trouvions, qui surplombait un abime dont le fond était insondable. Mais ils ont été vaincus par n ensemble de créatures maléfiques commandées par un alchimiste et une femme étrange, irradiant une magie necromantique. Nous les laissons se reposer, tandis que nous nous approchons de l’entrée de la tour, après avoir lancé un sort de détection du mal, qui nous prévenait de la présence de 3 créatures maléfiques derrière les 2 entrées potentielles de la tout, dont nous découvrions à présent les contours en pierre , creusés à l’intérieur d’une stalactite immense. Nous forçâmes la porte principale, et après être entrés le plus subrepticement possible, nous arrivâmes dans une salle étonnamment lisse, comme sculptée directement dans la roche de la stalactite. Malheureusement les 3 créatures maléfiques que nous avions détectées avaient eu l’ouïe plus fine que nous ne le pensions, et nous nous retrouvâmes assaillis par 2 jenkins et un caperouge, créatures de la famille des faeries, mais malgré tout maléfiques. Nous engagions le combat, et venions rapidement à bout de nos adversaires. Une fois la tension retombée, nous passions l’endroit au peigne fin, et découvrîmes plusieurs objets intéressants que nous mettions dans notre sac sans fond. 


Nous prenions ensuite l’escalier menant aux niveaux inferieurs et, après avoir passé une porte, tombions sur un palier gardé par 4 squelettes géants armurés et armés, avec qui le combat s’engage immédiatement. Nous réalisions rapidement qu’ils avaient une grande résistance, car les coups que nous leur donnions ne les arrêtaient pas beaucoup.
Shensae reçut plusieurs coups violents, et saignant abondamment de plusieurs blessures, je lui demandais de venir se protéger derrière moi, afin de pouvoir assurer également la défense d’Octavia ; en effet, celle-ci était en train de se défendre contre un golem de chair qui venait de sortir de la porte que nous venions de passer, soutenu par un gnome alchimiste, qui semblait en être le créateur. Après plusieurs minutes d’un combat interminable, nous finissions par venir a bout des squelettes et du golem, ce qui mit l’alchimiste en fuite. Nus prenions alors quelques secondes pour nous remettre sur pied, avant de nous lancer a la poursuite du gredin. En entrant dans la pièce dans laquelle le gnome avait fui, nous découvrimes avec horreur les restes de corps nains et humains, utilisés comme éléments alchimiques ou comme… nourriture ! Après avoir nettoyé les pièces parcourues à cet étage, nous prenions l’escalier qui menait en contrebas, et arrivions dans un couloir, d’où émergeait subitement 3 créatures mécaniques étranges, faits de rubans de métal entremêlés, de 2 wraiths et d’une créature étrange, apparemment une orphnée selon octavia (une faery mort-vivante) : la maitresse des lieux en somme. 

Nous entrâmes rapidement dans le combat, nous répartissant les ennemis d’un accord silencieux : octavia s’occupait des constructs grâce à ses sorts de feu qui les ravagent rapidement ; Kalum et Octavia s’occupaient ensuite des wraiths tandis que je fonçais sur l’orphnée qui nous lança des sorts necromantiques en vague consécutives, tandis que le gnome nous lançait des bombes électriques. Tandis que je réglais son compte à la créature mort vivante, Shensae et Kalum prenait l’alchimiste en tenaille et lui réglait son compte en moins de temps qu’il ne le fallut pour le dire…
Alors que la poussière du combat retombait, nous fouillâmes les créatures, puis descendions les derniers escaliers de la tour, menant aux quartiers de feu la maitresse de maison. Au milieu de quantité de livres et alambics, sur une table, nous découvrions la hache que recherchais Kalum, Tison, qui baignait dans un liquide maléfique, atténuant ses capacités sacrées, et diminuant sa gloire originelle. Kalum fut effondré par cette découverte. Je tentais de le rassurer et lui dit que nous allions trouver un moyen de redonner sa pureté à sa hache.

Après avoir passé l’endroit au peigne fin, nous revenions a notre point départ, récupérions les nains survivants et utilisions la broche pour revenir a notre lieu de départ. 


Lorsque nous reparaissions dans le château, nous fîmes un rapide débriefing et je dis au revoir a Shensae, qui m’exprima sa gratitude de l’avoir emmené pour participer à cette aventure en commun… et qu’elle souhaiterait réitérer l’expérience ! Lorsqu’elle quitta le château, repartant vers les terres de Tyressia, son pas chaloupé et son regard intense qui me fixait – légèrement appuyé par sa main qui frôla la mienne –me fit subitement avoir chaud dans mon armure.



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